Bloguons un peu dans la moiteur estivale

Me voici de retour dans ma plaine lyonnaise après un passage humide et boueux dans le Massif des Bauges. Si je prends ma plume numérique, ce n’est pas pour vous parler de mes vacances, cela relève du domaine privé et j’ai depuis pas mal d’années décidé de laisser cela dans l’ombre. Voilà quand même une petite photo du Lac d’Annecy vu depuis un spot d’envol de parapentes bien connu du coin : le col de la Forclaz (oui il faisait beau ce jour là).

Je viens de vider par grand coup de CTRL +A et SUPPR mes flux RSS sauf certaines catégories et certains blogs. Je doute avoir raté grand-chose ces derniers temps. J’ai bien vu qu’il était actuellement de bon ton chez les libristes de parler de Firefox OS et de son implémentation sur le ZTE Open C. Ce que j’ai pu en lire ne m’incite pas à en acheter un pour l’instant. Ce n’est pas l’envie de jouer avec qui me manque c’est juste le temps.

Le temps parlons-en  ! Non pas de celui qu’il fait dehors et qui nous vaut un été pour l’instant pourri, mais de celui qu’il nous manque toujours. Pourquoi je parle de cela ? Juste pour répondre à Cyrille qui désespère :

A l’heure actuelle j’ai le sentiment que le libre n’est pas nécessairement à la fête, l’état dramatique de la blogosphère française pour ne citer qu’elle pour exemple, me donne l’impression que les priorités sont ailleurs, que les gens ont changé de cap, que ça passionne moins, qu’on a tourné la page et j’en passe.

Il n’a pas tort, mais je ne pense pas que cela soit spécifique à la thématique du libre. Les conversations se sont déplacées vers les réseaux sociaux. Ce fameux temps dont certains ne disposent jamais est désormais utilisé à bavarder sur ses derniers.

J’écris, il est vrai, beaucoup moins que par le passé. Est-ce à dire qu’il n’y a rien à dire ? Non, ce ne sont pas les sujets qui manquent, juste de ce fichu temps dont nous disposons en quantité limitée. Il faut choisir alors. A l’origine de ce blog (en novembre 2008) , j’étais un salarié. Les journées étaient longues, mais les soirées restaient disponibles sauf catastrophe. J’étais peu impliqué dans des activités associatives si ce n’est la présidence d’une AMAP. J’avais donc un maximum de temps une fois les tâches familiales réalisées.

Depuis trois ans bientôt les choses ont considérablement changé. D’indépendant en portage salarial, je suis passé à gérant de ma petite entreprise et les implications dans des activités associatives se sont multipliées au-delà du raisonnable ce qui m’a obligé depuis plusieurs mois à faire des choix.

Je fais partie des vieux blogueurs plus très actif  (mais pas mort) et j’en suis fier. La relève n’est pas là certes. La faute aux réseaux sociaux qui absorbe tout comme un vaste trou noir.

Je pense notamment à Facebook où j’ai recommencé à être actif pour assurer la promotion de mon guide. J’ai vraiment été impressionné à la fois par la capacité de diffusion virale qu’offre ce réseau, mais aussi par sa capacité à garder les utilisateurs en son sein. Un lien diffusé sur Twitter générera bien plus de visite sur le site que Facebook. Comme si les utilisateurs de ce dernier ne lisaient jamais le contenu des articles se contentant du titre est du texte de présentation. L’expérience est “saisissante”…

Oui les priorités de chacun évoluent et les usages aussi. Ce soir j’ai passé une heure à rédiger ce billet alors que d’autres auront retwitté, aimer, partager plusieurs articles. Quelle activité est la plus productive ?

Probablement aucune des deux !

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