Bolloré poursuit son développement en Afrique

Vous savez sans doute que le groupe Bolloré est très implanté en Afrique depuis des années, en particulier dans la logistique depuis le rachat de la compagnie maritime Delmas Vieljeux qui assure les liaisons nord sud de la France à l’Afrique de l’Ouest complété par la gestion d’un certain nombre de ports africains,et celle des formalités douanières via SDV et Saga. Implanté originellement en Afrique de l’Ouest francophone, elle a commencé à s’implanter en Afrique anglophone sur la base de la même palette de service.L’Afrique étant peu équipée en lignes ferroviaires, il existe un chainon manquant pour compléter la liaison logistique vers l’intérieur des pays africains et de manière globale. Bolloré s’est est déjà intéressé içi et là quand se présentait une opportunité comme au Cameroun.

Elle annonce cette fois s’être impliquée dans un projet gigantesque qui consiste à installer une liaison ferroviaire qui relierait la capitale de la Cote d’Ivoire, Abidjan à celle du Burkina Fasso, Ouagadougou plus au nord jusqu’à celle du Niger, Niamey plus à l’est et qui redescendrait vers le sud jusqu’à Cotonou, capitale du Benin. La partie d’Afrique francophone entre le Nigéria plus à l’est et la Sierra Leone et le Libéria à l’ouest et en passant par dessus le Ghana.

Une boucle ferroviaire de 2800 kms entre ces pays! Certains tronçons qui datent de l’époque coloniale existent ponctuellement mais sont en trop mauvais état pour être exploités sur la base des standards logistiques actuels. Ils devront donc être remplacés également.

Bolloré a déjà signé avec les états du Niger et du Benin les coinvention d’exploitation de construction et de concession pour la partie est. Il est déjà concessionnaire de la liaison Abidjan à Kaya au Burkina Fasso.

Bolloré s’est engagé à financer l’ensemble du projet qui est prévu coûter 2,5 milliards d’euros. Le montage juridique est déjà défini entre Bolloré Africa Logistics, le filiale du groupe Bolloré en Afrique, Benirail et Sitarail, les sociétés d’exploitation des liaisons et le partage du capital entre Bolloré (40pct), les états (10pct) et les 60,pct restant ouverts à des investisseurs locaux.

Les travaux ont déjà commencés.Sagement, il n’a pas été donné de date prévisionnelle de fin du chantier, connaissant les incertitudes liées au climat, aux difficultés d’accès dans certaines régions et aux incertitudes pour trouver les fournitures en ballast, rails et traverses bétons.

Bolloré, qui connait bien l’Afrique, et moi même qui la connait également, y croit fermement. On nous dit que l’Afrique est le prochain continent sur la voie du développement. Ça commencera à mon sens par l’installation de telles infrastructures de ce type.

Vous avez sans nul doute entendu, il y a quelque temps, notre ex Ministre et candidat à la Présidence de la République,Monsieur Borloo, plaider à la télévision pour aider l’Afrique à se développer. Toute la différence entre le discours politique sans suite pour lesquels nos médias ouvrent largement leurs portes, et cette action-ci, totalement concrète dont les mêmes médias ne vous parleront jamais…..

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