Bourdes Autoroutières: Quand les politiques ne savent pas faire les comptes…

Publié le : 16 octobre 20184 mins de lecture

Vous avez vécu l’imbroglio de la critique des contrats de concession existants entre l’état et les sociétés autoroutières qui s’était traduit par la mise au pilori des dites sociétés, le blocage des péages qui constituaient leurs revenus et diverses menaces dont celle du rachat de ces concessions aux dites sociétés ou celle de la renégociation des contrats signés entre ces sociétés et l’Etat. Le tout sur fond de recherche désespérée par notre ineffable ex candidate à la Présidence et Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, pour remplacer la fameuse écotaxe qu’elle avait décidé d’abandonner.

Vous avez peut être été surpris, comme moi, par l’annonce inattendue en début de semaine dernière qu’après étude par le Groupe Parlementaire qui s’était saisi du dossier, subitement le dossier avait été clos, qu’il n’y avait finalement rien d’anormal dans les contrats existants,et rien d’anormal non plus à relever les péages.

Et donc, le pouvoir régalien voulait bien oublier subitement menaces et insultes diverses à l’égard des Vinci,Eiffage et Abertis qui avaient rachetés il y a déjà quelques années les dits tronçons d’autoroutes et …augmenter les péages immédiatement .Etonnant, non qu’après nous avoir parlé de spoliation, de surprofits et de la rentabilité exceptionnelle de ces sociétés supérieure à 20pct qui ne paraissait pas justifiée par le risque de ces activités, on abandonne du jour au lendemain un argumentaire aussi lourd contre elles en se privant en l’occurence d’une possibilité de résolution du problème lancinant du remplacement de l’écotaxe.

Que s’était donc passé pour que nos hommes politiques abandonnent en rase campagne une occasion de taxation aussi bien partie. Eh bien d’après le porte parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, c’est la faute de l’Autorité de la Concurrence, l’AdlC, dont le rapport de Septembre 2014 avait soulevé des menaces de sanction à l’encontre des sociétés autoroutières.Or le groupe parlementaire s’était aperçu de l’inanité des calculs de rentabilité de la dite Autorité qui dans cette affaire s’est avéré finalement de l’ordre de 8pct, un chiffre tout à fait acceptable, et pas de 20. Le député PS GIlles Savary s’en est pris à cette autorité pour avoir « mis dans l’embarras les sociétés autoroutières et les politiques ».On les plaint!

Un autre observateur rappelle que ces autorités indépendantes « n’ont d’autre rétribution de leur travail que la notoriété ». En d’autres termes elles ont tendance à gonfler leurs observations pour mieux être reconnus! Que ne les supprimons nous pas? Il en existe des centaines dont je ne pense pas que leurs personnels soient si mal rémunérées que cela…

Voilà qui jette quand même un large doute sur le sérieux des études et travaux de ces autorités plus ou moins hautes et agences à qui l’on confie les travaux préparatoires à certaines décisions. Si la dite AdlC avait été plus sérieuse, Mdame Royal n’aurait peut être pas abandonné si vite l’écotaxe qu’elle va devoir un jour réinventer. Pas brillant, non ?

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