Brèves de Blog 2

  • Parmi les mutations à laquelle nous force l’évolution des technologies ou l’usage d’Internet, en voici une qui fait bouger totalement l’industrie qui en fabrique le produit final, les ampoules d’éclairage. Vous mêmes vous en êtes aperçu dans vos supermarchés dans lesquels l’espace consacré aux lampes a été multiplié par deux et dans lesquels vous avez de plus en plus de difficultés à trouver la lampe dont vous avez besoin pour votre vieil abat jour. Le numéro deux mondial de l’éclairage s’appelle Osram, faisait partie du groupe allemand Siemens qui s’en est séparé l’année dernière. Osram indépendant soufre énormément de la concurrence des ampoules LED et de la diminution plus rapide que prévue des ventes de lampes à incandescence.Pour l’exercice 2013, elle fait un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros, fait un bénéfice de 33,6 millions d’euros et emploie 35 000 personnes dans le monde dont 10 000 en Allemagne.Or ceux qui dominent la spécialité des LED ne sont plus ceux qui dominaient celle des lampes à incandescences. Ce sont les électroniciens type Samsung ou Toshiba. Osram pour s’adapter avait prévu un plan de 8700 suppressions d’emploi auquel il vient  de décider d’en rajouter 7800 autres. 16 500 pertes d’emploi en un an et demi, quasiment la moitié des effectifs. Et nous n’en sommes qu’à une pénétration des LED de 38 pct (36 pct chez le concurrent européen Philips contre 26 pct l’année dernière)! Bien sur, ils se défendent en essayant de vendre de l’éclairage plutôt que des lampes comme pour la remise en lumière de la Tour Eiffel. Mais les sites dans lesquels on peut proposer de l’éclairage ne sont pas si nombreux…
  • La tendance partout dans l’industrie est à la mondialisation et à l’adaptation d’un monde qui change en terme d’activités qui apparaissent ou declinent et de pays qui émergent ou ne progressent plus. En voiçi quelques exemples récents: – Norbert Dentressangle, une société française de transport à l’origine qui s’est converti à la logistique ( les entrepots et leur gestion) puis s’est européanisée en implantant ou rachetant des filiales dans les différents pays européens, vient de décider de franchir l’Atlantique en rachetant le logisticien américain Jacobson. C’est la logistique qui rend cette internationalisation intéressante et opas le transport das lequel il n’y a pas de synergie avec le marché du transport américain( pas de matériels communs). Jacobson y dispose de 142 entrepôts pour une surface de 3 millions de mètres carrés et il y a forcement des clients communs aux deux cotés de l’Atlantiques qui apprécieront et des systèmes des offres globaux. Bonne chance à Norbert Dentressangle dans cette nouvelle aventure– Fiat qui avait des problèmes similaires à ceux de PSA ou Renault-Nissan et a tenté l’aventure de la fusion avec Chrysler. Une aventure qui n’avait pas réussi précédemment à Daimler Benz mais qui semble réussir à Fiat grâce en particulier à son timing, celui de la reprise du marché américain. La fusion complète des deux marques a été approuvée par les actionnaires et se traduira par le transfert du siège de Turin à Amsterdam(!!!),avec une antenne et le siège fiscal à Londres, composante américaine du groupe oblige. Je vous laisse imaginer le tremblement de terre que cela peut susciter en Italie même si FCA, Fiat Chrysler Automobile, s’est engagé à maintenir l’emploi dans les 55 usines du groupe en Italie. Il restera à transformer cette alliance capitalistique en réussite industrielle car FCA avec ses 87 milliards de chiffre d’affaire, ses 225 000 employés et ses 4,4 millions de voitures vendues en 2013 reste le petit de l’industrie automobile mondiale.–PSA va mieux avec le retour aux bénéfices  et le succès des modèles récemment lancés, le couple 208/2008, la 308 ou les nouveaux Citroén Picasso et Cactus. Le résultat des efforts de Monsieur Varin et pas de Monsieur Tavarès à qui nos médias approximatifs en attribuent le bénefice.

    .Ce faisant le coeur de marché de PSA devient ( enfin!, dira t on pour une marque qui y était présente dans les années cinquante avec la 504) la Chine où le groupe vise les 700 000 ventes cette année et y démarre la construction d’une cinquième usine. Gageons que si la marque avait pris un tel virage dans les années 80, le monde politico-médiatique l’aurait publiquement accusée du crime de délocalisation mais le résultat en serait qu’elle aurait réussi à vendre là bas 1,5 millions de véhicule aux jours d’aujourd’hui. De quoi relativiser les commentaires des « diseux » ignorants de notre élite parisienne. Les capacités de fabrication en Chine vont devenir plus importante qu’en France et en Europe avec 1,25 millions de véhicules la bas et l’evolution des modèles va se faire,- et se fait déjà-, indépendamment en fonction des marchés.

    Total qui possédait avec Totalgaz l’un des quatre acteurs du marché du gaz en bouteille avec Antargaz, Butagaz et Primagaz, vient de décider de s’en séparer pour le vendre  au mieux disant, l’américain UGI déjà propriétaire d’Antargaz dont il avait été obligé de se séparer lors de son rachat de ELF. Au passage, notons la stupidité de nos règlementations concurrentielles car, les faits étant tétus, cette fusion se fera finalement mais sous l’égide d’un proriétaire américain au lieu de français! Ce désengagement s’effectue dans un marché très spécifique, celui des bouteilles de gaz, coûteux en investissements (centres d’emplissement des bouteilles et bouteilles elles mêmes)  et…en baisse de 35 pct en dix ans. Pas étonnant que Total ait décidé d’utiliser ses capitaux ailleurs que dans cette industrie.

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