Le saumon est devenu un matière première agricole comme les autres et le bon temps du saumon sauvage péché à la ligne et fumé artisanalement est terminé depuis longtemps. On en est maintenant dans un élevage industriel de masse dont le producteur majeur est la Norvège avec ses gigantesques fermes à saumons de ses non moins gigantesques fjords. 57 pct de la demande mondiale proviennent en effet de ce pays mais d’autres pays comme le Chili ou le Pérou sont également des acteurs majeurs de ce marché au point que l’on peut se demander d’où viennent finalement ces saumons écossais ou irlandais qui sont encore populaires sur les étalages de nos grandes surfaces
Et comme c’est devenu un produit grand public, il est soumis également aux rumeurs médiatiques qui le rendent plus ou moins sympathique à la consommation.Or c’est le cas depuis quelques temps et depuis que les journalistes ont fait leurs choux gras…du pou du saumon. Car le saumon est susceptibles, comme nos enfants depuis quelques temps… d’avoir des pous! Que fait le le producteur dans ces cas là? Il traite avec des produits divers dont des antibiotiques qui ont des statuts à géométrie variable au près des autorités sanitaires suivants que vous parlez de celle des pays producteurs ou des pays consommateurs.
Le cours du saumon qui est donc soumis aux mêmes aléas que celui de l’acier, du blé ou du charbon, est la résultante des deséquilibres de la demande et de la production et des effets médiatiques comme la contre publicité sur les ventes de ce produit de l’affaire du pou. Or la demande concinue à croitre dans le monde alors que la production ne suit pas vraiment. Et donc, comme vous voyiez ci dessus, les prix ont eu tendance à monter.
Toute évolution dans les comportements et évolutions des acheteurs et des producteurs pouvant avoir des effets pervers, le poisson qui trinque c’est …le cabillaud vers lequel se sont tournés les consommateurs alors que c’est une espèce sur laquelle pèsent également de lourdes menaces de maintien de la ressource.