Brèves de Blog économiques et fiscales

Publié le : 19 septembre 20184 mins de lecture

  • Savez vous combien nos élus, tous partis confondus, ont réussi à créer de taxes nouvelles ces dernières années? 44 exactement entre 2010 et 2014 soit 9 par an, dont 15 en 2012,12 en 2013 et 3 seulement en 2014 malgré la parole du Président de ne plus en créer. Et en 2015 il est déjà prévu d’en créer encore 7. Il nous avait été promis quand même de toiletter notre batterie de petites taxes qui coûtent plus cher à collecter que ce qu’elles rapportent. Cet effort majeur pour sauver la République ne se traduira finalement que par la disparition de 7 petites taxes en 2015, autant que de créations nouvelles, mais parions que les nouvelles elles rapporteront plus qu’elles ne coûteront à collecter!
    Nos élus sont désespérant. Etonnons nous après celà que notre taux de prélèvement obligatoire soit ainsi passé de 45 à 47,1 pct de 2011 à 2015..
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  • Le nombre de fonctionnaires, d’après l’Insee, a atteint à fin 2013,5 416 900 agents entre les fonctionnaires d’Etat, ceux des collectivités territoriales, ceux des hôpitaux et les 185 500 contrats aidés nouveaux, soit 1,5 pct de hausse, contrats aidés compris ou 0,7 pct sans les compter puisqu’ils ne sont pas en principe pérennes.
    En 2012 le retournement à la hausse, après la politique du non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux partants du pouvoir précédent,s’était déjà traduit par une hausse de à 0,3 pct à comparer aux 0,7 de 2013.
  • Les charges sociales des entreprises, d’après les statistiques de l’Acoss, se sont montés en 2013 à 328 milliards soit 3,8 pct de plus qu’en 2012 dont 60 pct liés à des augmentations de prélèvements votés par nos députés. Par exemple le forfait appliqué à l’intéressement et participation porté de 8 à 20pct,les 635 milions de hausse des taux de cotisation vieillesse, celle des cotisations accidents du travail (220 millions), la suppression des exonérations de charges Sarkozy suir les heures supplémentaires( 2 milliards),les changements d’assiette toujours à la hausse…etc …Etc.
    L’ennui, c’est que tous ces prélèvements se retrouvent dans les prix de revient des produits de nos entreprises et affectent leur compétitivité…
  • Le déficit commercial traduit la différence entre la valeur des produits que nous importons et que nous exportons. Il est très dépendant du coût des importations de pétrole sur lesquelles nous ne pouvons rien. Pour avoir une idée de la compétitivité de notre pays et de son industrie, il faut comparer le solde commercial hors pétrole et hors matériels militaires qui eux aussi n’ont pas grand chose à voir avec la compétitivité de notre industrie. C’est ce que fait le diagramme ci contre qui ne contient pas non plus les services, pourtant un élément important de ce solde. Comprenne qui pourra mais sans doute une confirmation, s’il en était besoin, du peu d’intérêt porté par les politiques aux questions économiques   .
    Ce solde commercial qui était faiblement positif dans les années 2005/06 est devenu négatif depuis, à la suite de la crise économique mondiale mais ne s’est,hélas, pas redressé depuis.Quant à l’effet du changement de Président il s’est traduit comme l’on sait par du matracage fiscal qui s’est traduit par un accroissement des prix de revient et donc par celui de ce déficit….
    Dans le monde ancien du franc, ce déséquilibre se serait traduit par une ou deux dévaluations qui aurait permis de rétablir l’équilibre et donc de réagir. Dans celui de l’euro, où le taux de l’euro est fixé par la force de l’Allemagne, nous ne sous préoccupons plus de ce genre de détails, bien sur.

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