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Ce que nous savons de Nicolas Sarkozy.

Alors que l’ex chalenger de François Hollande inonde littéralement les médias (Facebook, interview au Journal du Dimanche, spécial 20 H sur France 2, interview au Point …) de ses propos et commentaires, lâchant du coup sa meute … il est sain de faire un point sur le personnage. Nous ne pouvons pas être sans mémoire.

Un Président « Voici » et « Gala »

Vu de l’étranger cela donne pour Hilary Clinton, l’ex-secrétaire d’Etat d’Obama (dans ses mémoires) un Nicolas Sarkozy, gentleman mais porteur de ragots et de potins : « La plupart des dirigeants étrangers sont plus calmes en privé qu’en public. Pas Sarkozy. Il était encore plus théâtral –et divertissant– en privé … il racontait des potins, décrivait nonchalamment d’autres dirigeants étrangers comme fous ou infirmes; l’un d’eux était un fou drogué; un autre avait une armée qui ne savait pas se battre; et encore un autre descendait d’une longue lignée de brutes ». Par contre elle voit en Angela Merkel « une femme au tempérament quasiment opposé à celui de Sarkozy … Elle était résolue, astucieuse, directe … Il était difficile de ne pas être impressionnée par sa détermination de fer. Comme je l’ai dit en 2012, elle portait le poids de l’Europe sur ses épaules ». Jugement sans appel de la femme la plus puissante des Etats-Unis.

La presse étrangère de son côté n’est pas tendre non plus. John Lichfiels de The Independant raconte les premiers pas de Sarkozy Président : «J'ai eu l'impression de parler à un gamin de 10 ans ». Stefan Simmons du Spiegel décrit : « un homme qui n'a pas de convictions, mais travaille sur un groupement de voix qu'il doit rassembler derrière lui ». Pour le Times (Charles Bremner) « Il dit des choses un peu comme des slogans ». Pas flatteurs !

Les différents épisodes caractériels de l’ex-président suscitent les propos outrés de Joëlle Meskens (Le soir, journal belge). « L'esbroufe allait trop loin, l'audace, le culot. Je suis le président et j'ai le droit de faire ça, ça ne passait plus », dit-elle à propos de la tentative de nomination de Jean Sarkozy (le fils) à la tête de l’Epad de la défense. Quant à la succession des « Casse-toi, pauv’con » au salon de l’agriculture en 2008, ou encore l’annonce du démantèlement des camps rom en juillet 2010, il suscite un « plutôt pitoyable » de la part de Stephan Merseburger de la chaine allemande ZDF. Jean-Pierre Schaller de la télévision suisse romande lâche lui « Une dégueulasserie ». Voici donc la France du temps de Sarkozy vue de l’étranger.

Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es.

Par contre, Nicolas Sarkozy recevra en grande pompe à Paris le dictateur Libyen Khadafi (visite d’Etat) au grand dam de certains de ses amis et membre de son gouvernement et invitation largement médiatisée du dictateur syrien Bachar al Assad au défilé du 14 juillet en bonne place à la tribune et fier d’y être. Sarkozy est l’ami des dictateurs. Un cran au-dessous des dictateurs, mais à mille lieux des démocraties, Sarkozy convole en juste noce avec d’un côté Poutine, l’homme fort et impitoyable pour les libertés de la Russie et batifole avec Berlusconi l’intriguant de l’Italie, dont la justice de son pays a enfin réussi à mettre un terme à sa calamiteuse carrière politique et sa puissance de nuisances.

Le président Bling Bling et le « nous sommes des gens modestes » de Carla.

Rappelons-nous aussi les images qui suivent son élection : soirée privée dans le très chic restaurant des Champs Elysées Le Fouquet’s avec ses très riches donateurs et amis et surtout après l’effort le réconfort sur le yacht de Vincent Bollorè … Voilà l’image de la France le soir et les jours qui suivent son élection.

La session séparation avec son épouse Cécilia et la mise en scène de son remariage avec la très bling bling et richissime Carla Bruni conforte encore cette image. Le président augmente son salaire de 140 %, soit un salaire mensuel net de 21 286 euros et une indemnité de résidence de 580 euros par mois (il n’y a pas de petits profits !). Les frais de fonctionnement du palais présidentiel se montent à 100 millions d’euros par an, 900 personnes, un parc de 50 voitures avec chauffeurs, 15 avions dont 2 airbus A319, 3 hélicoptères … Carla Bruni avait au cours d’une interview parlé de son couple comme celui de « gens modestes » … le couple possède un patrimoine de 20 millions d’euros (18 millions pour Carla et seulement 2 pour Nicolas). Un seul mot : indécence.

L’Homme du chômage.

En attendant de connaitre le bilan final de François Hollande, Nicolas Sarkozy reste le recordman de la hausse la plus brutale qui soit du chômage. Selon l’INSEE le taux de chômage est passé de 8,4% en 2007 à 10,2 % en 2012, soit une perte de 436 700 emplois

. A cela s’ajoute un développement spectaculaire de la précarité, avec l’apparition des travailleurs pauvres, qui ne trouvent même pas à se loger. Ainsi entre seulement 2008 et 2009 le taux de pauvreté a augmenté de 0,5%, ce qui représente 300 000 personnes de plus à vivre sous le seuil de pauvreté (945 euros par mois).

Selon une étude du Crédoc, une personne disposant d’un revenu de 625 euros par mois, consacre 300 euros pour les dépenses contraintes (logement) auquel s’ajoute 245 euros de dépenses incontournables ( alimentation, transport, et santé) il ne lui reste donc plus que 80 euros par mois pour le reste … merci monsieur le Président Sarkozy.

Le président des riches.

Une étude de la Fondation Terra Nova montre que sur les 84 milliards d’euros de cadeaux fiscaux, ce sont surtout les entreprises et les ménages les plus aisés qui en ont été les bénéficiaires. Sur la seule partie en direction des ménages, soit 34 milliards d’euros plus de la moitié (54%) sont allés aux ménages aisés : soit 018 milliards. Ce cadeau aux riches, qui n’en n’avait vraiment pas besoin, a appauvri la France, ces milliards correspondent à 4 points de PIB, sans eux la dette de la France aurait pu être inférieure à celle de l’Allemagne.

Les plus hauts revenus ont bénéficié de ses largesses, leur taux d’imposition est passé de 49% à 41%, et les sociétés de 50% à 34,6 %. Résultats il a fait baisser les recettes fiscales de 196 milliards d’euros.

Le président des déficits et de la croissance zéro.

C’est l’agence France Trésor qui a calculé qu’entre 2007 et 200012, la dette publique de l’état est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards d’euros, soit une augmentation de 50,4 % en 5 ans.

La dette globale, outre celle de l’état elle comprend les organismes sociaux et les collectivités territoriales, elle est passée de 1 221,1 milliards d’euros à 1 818,1 milliards d’euros soit un bond de 48,9%.

Quant à la croissance économique elle est passée de 2,3% en 2007 à 0% en 2012.

Il a déstabilisé de la même manière la balance commerciale qui de moins 52 milliards d’euros en 2007 est tombée à 81,5 milliards en 2012, soit une détérioration de 56,7%.

La présidence de Sarkozy est symbolique de l’échec des politiques ouvertement ultra libérales et du danger que court l’électeur moyen à confier les affaires de la France (donc les siennes) à un homme qui n’aura de cesse de remplir les poches de ses amis au détriment des français.

Un président qui n’aime pas l’école républicaine.

Il a ruiné notre système de protection sociale, en portant atteinte aux retraites, au système de soin et à l’école qu’il n’a eu de cesse d’affaiblir en supprimant par milliers les postes d’enseignant et en banalisant leur formation.

Ce sont chaque année 130 000 jeunes qui quittent le système scolaire sans formation (un cinquième d’une classe d’âge) … le taux de chômage des personnes sans diplômes est de 40 % !

Enfin la scolarisation en maternelle qui était de 35% d’une classe d’âge est tombée sous Sarkozy à 15%.

Les retraites mises à mal.

Quel bilan ! La baisse des pensions, l’allongement de la durée des cotisations, donc du départ à la retraite caractérise les années Sarkozy. Cet allongement de la durée de cotisation a un effet pervers avec la dégradation du marché de l’emploi qui amène un nombre de plus en plus grand de retraités à partir avec d’importante décotes. C’est tout le sujet du chômage des séniors …. Lesquels après avoir épuisé leur droit au chômage tombent dans la trappe à pauvreté, puis quand l’âge de la retraite sonne se retrouvent avec des décotes de 30 à 40 % …

Bref, souvenez-vous que Nicolas Sarkozy outre le fait a qu’il a enrichi les riches et appauvri les autres, a clivé les Français et rétrécit la France. Il a été principalement l’homme de sa famille, de ses copains et de ses amis.

Enfin il reste l’homme des « affaires » comme rarement un homme politique a su s’y vautrer. Insultant et méprisant les juges et la justice, ne respectant pas le code électoral. Il a par des dépenses pharaoniques de campagne ruiné son parti l’UMP. Mais il a surtout ruiné moralement le pays et la classe politique tout entière. Voilà l’homme, souvenez-vous-en !

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