Les Russes, eux, sont bien obligé d’apparaitre comme volontaristes puisqu’ils sont les seuls à avoir légalement accès à l’Océan Arctique. D’ailleurs, Gazprom est la première société au monde à y produire du pétrole grâce à la plateforme Prirazlomnoye qui a produit depuis son entrée en production en avril dernier en mer de Pechora, 2,2 millions de barils équivalent pétrole, et elle prévoit de multiplier le nombre de puits de production par quatre pour multiplier la production par 2 pour 2015 .Les Russes et leurs compagnies Rosneft et Gazprom ont bien annoncé 400 milliards de dollars d’investissements sur 20 ans pour développer les ressources de l’Arctique, et savent forer en conditions extrêmes mais auront besoin des technologies des compagnies occidentales pour gérer les gigantesques programmes de développement et de mise en production qui suivront. C’est la raison des coopérations entre Gazprom et Total ou Gazprom et Shell ou celle entre Rosneft et ExxonMobil qui a conduit à la découverte d’un gisement potentiellement gigantesque, 1 milliard de Barils, en Mer de Kara au prix, exorbitant, de 600 millions de Dollars.
Programme qui a été interrompu avant même le premier puit d’évaluation, par les sanctions prises contre la Russie à la suite de la guerre en Ukraine. Les compagnies russes cherchent à remplacer la technologie des « majors » par l’appoint de pétrolier Chinois ou Vietnamien mais la technique ne suit pas vraiment…