Brèves de Blog…pétrolières

Publié le : 05 octobre 20186 mins de lecture

  • L’ingéniériste français Technip est le leader mondial des tuyauteries sous marine flexibles, les risers, ainsi que des ombilicaux, des assemblages de tuyauteries ou de canalisations avec des câbles électriques ou des fibres optiques qui transmettent les informations et commandes diverses en provenance des centres d’exploitation des gisements logés dans des navires de surface, également capacité de stockage de brut, les FPSO, jusqu’au fond de la mer aux pompes, têtes de puits, séparateurs d’huile et de gaz qui y sont placés à demeure pour exploiter au plus près des champs tout le matériel d’exploitation de ces champs.C’est en rachetant la société Coflexip du Trait en Seine Maritime;  il y a quelques années, que Technip avait acheté cette technologie qui a été une des technologies émergentes de l’exploration et production pétrolière offshore depuis.
    Il se trouve que si Technip fabriquait et maîtrisait risers et ombilicaux, il ne fabriquait pas, par contre  de têtes de puits ni de matériel d’exploration de gisements de fond de mer. Il vient donc de se mettre d’accord avec le premier acteur mondial de ces produits, l’américain FMC Technologies (7 milliards de dollars de CA, 20 000 salariés) , pour mettre en commun leurs forces au sein d’une filiale 50/50,  Forsys Subsea. Une telle conjonction de moyens et savoirs devrait permettre de concevoir ensembles des architectures d’exploitation simplifiées avec des interfaçages réduits. Une optimisation dont les concepteurs pensent qu’elle pourrait réduire les coûts de développement des champs sous marins de l’ordre de 30 pct.
    Forsys Subsea sera constitués à partir de salariés des deux groupes, 320 au total, et correspond aux attentes des grands d’honneurs d’ordres de cette profession de pouvoir contracter des contrats aussi étendus et diversifiés que possibles à leurs sous-traitants comme Technip en avait déjà fait part lors de son attaque récente sur le CGG à laquelle il avait fini par renoncer
  • Il existe dans l’industrie pétrolière des sociétés de taille moyenne qui ont su trouver leur place dans un monde de géants. Elles se sont spécialisées dans certains domaines de services particulier comme les services maritimes d’assistance, dans certains pays particuliers comme les îles,difficiles à approvisionner à des coûts raisonnables comme celles des Caraïbes ou de l’Océan Indien, ou dans des domaines très spécialisés comme le gaz en bouteille, l’industrie des dépôts intermédiaires ou ceux abandonnés par les grands groupes.
    Dans cette catégorie, aujourd’hui, un mot  sur la société française Rubis spécialisée dans la distribution de gaz en bouteille sous la marque Vitogaz, et dans les dépôts et la logistique dans différents pays exotiques. Elle réalise un chiffre d’affaire de 2,8 milliards d’euros et avait poursuivis ses emplettes en 2014 en, rachetant les activités gaz de BP au Portugal, celles de Total dans ce domaine en Suisse,la Sara, la raffinerie de Martinique et la société de distribution de produits pétroliers à la Réunion la SRPP.
    Elle vient d’annoncer avoir racheté la société de distribution de bitumes Eres, leader de cette activité en Afrique de l’Ouest, Sénégal, Nigéria et Togo ou elle gère l’approvisionnement en raffinerie, la gestion des dépots et l’approvisionnement en camion jusqu’aux chantiers. Une activité de niche, sans grande concurrence, qui lui a permis de réaliser une chiffre d’affaire de 550 Milions de dollars avec une marge moyenne de 8 pct en 2014.
    Rubis lancera une augmentation de capital pour réaliser l’opération tout en gardant des réserves pour d’autres acquisitions futures. Nul doute qu’elle sera couverte sans difficultés…
  • Dans le même domaine parapétrolier, le groupe Bourbon, comme d’autres sous traitants, souffre de la baisse du prix du baril de pétrole qui a eu un pour conséquence une réduction des budgets d’exploration chez les grandes compagnies pétrolières donneurs d’ordre pour leurs sous-traitants. Des baisses de budgets qui sont allés de 15 pct pour les multinationales à 30 pct pour les indépendants.
    Pour un groupe comme Bourbon qui fournit des bateaux de tous types à cette industrie et dont la flotte se monte à 450 bateaux,ca veut dire une baisse de chiffre d’affaire et un besoin de vendre des bateaux et de réduire ses coûts d’exploitation pour ne pas trop affecter son résultat net. Un exercice difficile que le groupe avait anticipé en décidant de mettre en vente 85 de ses bateaux il y a deux ans.pour les relouer coque nue immédiatement après.Le même principe que les PPP, les Partenariats Public Privé, chers à nos gouvernements et qui se traduisent par le remplacement d’investissements en capital par des loyers.
    Bourbon a pu ainsi réduire sa dette de 2 milliards d’euros à 1,35  en augmentant en contrepartie les loyers payés pour la flotte ce qui a réduit son résultat d’exploitation de 22 pct et son résultat net de 36 pct. Pour 2015, il faudra poursuivre la réduction de la flotte mais plus légèrement puisque le travail avait été bien anticipé et ….attendre une reprise d’activité à venir.

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