Changement climatique: Et si c’était le soleil ?

Publié le : 16 septembre 20185 mins de lecture

J »ai toujours été un peu sceptique sur le réchauffement climatique, non pas sur le fait qu’année après année nous constatons tous qu’il y a de moins en moins de jours de froid et de gel et de plus en plus de journées de chaleur, mais au fait que l’on attribue ce réchauffement exclusivement  à la production de CO2 par les êtres humains. Deux raisons à cela. Je suis incrédule quand je compare l’impact d’une journée sans soleil, 10 degrés de moins immédiatement, par rapport au 2/ 3 degrés de plus que l’on nous promet en 2100 attribué à cette augmentation de teneur en CO2 dans l’atmosphère.

La seconde c’est que notre planète a vécu des période difficiles, il n’y a pas si longtemps, avec des baisses de températures très fortes et sur de longues périodes que nous n’avons jamais pu expliquer. On peut citer, parmi ces refroidissements spectaculaires le « minimum de Wolf » vers 1280 puis le minimum de Spörer vers 1400 qui ont culminé par le minimum de Maunder ou « Petit age glaciaire » qui a figé tous les fleuves européens durant l’hiver 1683

On connait par contre assez peu le fonctionnement du soleil dont on a fait la première photo seulement en 1845 et dont l’anglais Carrington a observé pour la première fois en 1859 uneéruption solaire qu’il a relié à un orage magnétique observé les jours suivants.On s’est intéressé aux taches que l’on observe sur le soleil dans les années 1900/1950 dans lesquelles on a observé des champs magnétiques et dont on a relié les variations d’activité avec les bouleversement méteo sur un longue periode. On a découvert seulement en 1954 que cette activité solaire était cyclique avec un cycle de 11 ans.

C’est pourquoi quand je constate les limites de nos savoirs sur le fonctionnement de notre astre de vie, sur l’impact de ses dysfonctionnements sur notre climat,et sur l’énormité des énergies mises en oeuvre dans une seule de ses tempêtes électromagnétiques,  je suis surpris du simplisme de l’explication officielle que notre réchauffement soit relié uniquement à la teneur en CO2 de notre atmosphère.

Les scientifiques poursuivent eux leurs recherches sur le fonctionnement de notre astre. Le satellite Picard du CNES a ainsi effectué des milliers de mesures pour tenter de corréler l’activité solaire, le diamêtre de l’étoile et le climat sur terre. Il a trouvé que le diamètre du soleil était d’une stabilité extraordinaire ( 1 391 684 km) en dépit des violents jets de plasma qui marquent les cycles solaires,qu’il n’y avait pas de liens évidents entre activité solaire et évolution du climat mais qu’il y avait des émissions de rayonnements ultraviolets en corrélation avec les cycles solaires et dont on ne connait pas les effets sur notre planète.

Les organismes astronomiques s’intéressent désormais de très près à notre astre solaire et ont décidé d’aller y voir de plus près, malgré les difficultés technologiques que s’approcher de lui représentent.Sa surface est en effet en permanence à 6000 deg C alors que sa couronne solaire est elle à des millions de degrés.

Le programme européen Solar Orbiter prévoit d’envoyer un satellite lesté de 180 kilos d’instruments de mesures à 42 millions de kilomètres de sa surface dans une zone aux températures de l’ordre de 600 Deg C. Le dit satellite sera équipé d’un bouclier thermique de nouvelle génération, constitué de plusieurs couches de matériaux isolants séparés par des couches de vide pour ramener l’environnement de la capsule dans les 80 deg C.

Les americains vont essayer eux de s’approcher à 6,3 millions de kilomètres avec des instruments susceptibles de fonctionner à des températures de 1100 Deg C derrière un bouclier de carbone de 11 cm d’épaisseur.

Ces deux programmes devraient permettre, outre de comprendre les raisons des différences de températures entre la surface de l’astre et sa couronne, de mieux appréhender les montreuses tempêtes électromagnétiques qui s’y déroulent et comprendront les vitesses d’éjection ahurissantes ( 8 millions de Km/hr) qui les propulsent dans l’espace.

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