Il n’y pas qu’en France que les journalistes ne sont pas professionnels

Publié le : 04 octobre 20182 mins de lecture

Vous vous souvenez sans doute de la bourde incroyable de l’AFP, Agence Française de Presse, relayant l’un de ses journalistes, annonçant fin février la mort de Martin Bouygues alors que celui çi se portait comme un charme tellement la hantise du scoop est importante dans cette profession et tellement on a oublié le principe de la vérification des sources dont pourtant la profession nous assure régulièrement qu’elle fait partie de son ADN!

Je serais curieux de savoir comment nos chaines valorisent le fait d’être les premiers à annoncer tel ou tel évènement. Le taux d’audience monte t il brutalement? Est ce un impact à long terme que cela produit? Les annonceurs, qui les font vivre, modifient ils pour autant leur plan médias? Je suis convaincu du contraire et ne le suis pas non plus de la possibilité de mesurer un tel effet. Alors, un tel ridicule pourquoi? Juste pour la gloriole personnelle de l’émetteur de la fausse information? Dérisoire. Et que dire de l’absence de professionnalisme d’un organisme qui porte le nom de la France, qu’on ne lui a pas enlevé depuis d’ailleurs. Passons…

Seule consolation à ce ridicule, il ne nous est pas unique puisque nos amis anglais viennent de subir le même mais cette fois avec l’annonce de l’hospitalisation de la Reine d’Angleterre puis de sa mort par une soit disant journaliste de la BBC officiant néanmoins via son compte twitter personnel. Histoire qui nous a été relayé sur notre territoire mais est elle bien vrai car je suis bien sur que personne ne l’a vérifié non plus avant de la rediffuser. C’est ainsi qu’une fausse nouvelle dramatique de ce type peut faire le tour du monde en quelques minutes.

A priori la Reine d’Angleterre va bien mais… je n’ai pas vérifié!

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