Maîtriser le rechauffement climatique: Et les émissions des ruminants?

Publié le : 18 septembre 20183 mins de lecture

Vous savez que parmi les émetteurs de composés qui participent du réchauffement climatique, on trouve en premier lieu les ruminants et parmi ceux çi les bovins, les ovins et les caprins. Contrairement, aux humains qui passent leur temps à émettre du CO2 dans leur cycle respiratoire, nos amis les vaches, les moutons ou les chèvres dans leurs cycles digestifs émettent un gaz bien plus nocif que la CO2 comme gaz à effet de serre, le Méthane, CH4. Celui çi a en effet un comportement, suivants les auteurs, de 9  à 20 fois plus puissant que celui du CO2 pour produire de l’effet de serre

C’est l’Université de Pennsylvanie qui rapporte dans les Proceedings of the National Academy of Sciences,Pnas, les résultats de leurs essais d‘utilisation d’un adjuvant alimentaire, le 3NOP ou 3nitrooxypropanol, sur la production de gaz méthane des ruminants. Ces derniers sont physiologiquement  doté d’un système de quatre estomacs,trois que l’on peut qualifier de pré-estomac,la panse ou rumen, le bonnet  ou réticulum, le feuillet ou omasum et la caillette qui est l’équivalent de notre estomac. Ce système digestif permet de digérer les plantes dont ils se nourrissent et donc certains éléments, les tannins et la lignine de la cellulose ne sont pas digestibles normalement.

C’est grâce à la fermentation qui se produit dans la panse suivi de la régurgitation et de la mastication que les ruminants arrivent à se nourrir de végétaux parfois très peu caloriques. Or c’est dans la phase de fermentation dans la panse que se produit, par l’intervention d’archéobactéries, la production de méthane que l’animal finit par éjecter soit par la bouche (rots),soit pas l’anus (pets). On estime qu’une vache émet de l’ordre de 500 litres de méthane par jour. 

Or l’effet du rajout dans leur alimentation du 40 à 80 mg de 3NOP par kilo de fourrage a été deréduire les émissions de méthane des vaches de l’ordre de 30 pct, l’adjuvant agissant par blocage partiel du processus de production de ce méthane par une protéine enzymatique qui participe à sa dernière phase dans la panse. Elle participerait par ailleurs à une certaine réduction de l’énergie consommée lors de cette digestion, ce qui serait favorable également au grossissement de l’animal.

Reste à juger du rapport performance/coût du 3NOP qui n’est pas connu précisément à ce jour.Il est à craindre, néanmoins, que ce surcoût, qui serait de l’ordre de 15 à 20 euros par an et par vache, ne soit rapidement jugé anecdotique par rapport aux enjeux du réchauffement climatique.

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