Quand la France se met à l’écoute….

Publié le : 11 octobre 20183 mins de lecture

Peut être vous êtes vous dit » La France à l’écoute? En voila un titre alléchant! « en pensant que je faisais allusion à ce que nos hommes politiques allaient pour une fois écouter les Français. Hélas non, il ne s’agit pas de cela, nos politiques sont bien trop occupés à maintenir leur privilèges et à conserver leurs postes d’élus, même les moins importants comme celui de conseiller général qui devait passer carrément à la trappe et que l’on va confirmer finalement sous le titre de Conseiller départemental sans que nous ne sachions encore (mais oui, c’est bien vrai) à quoi ils vont servir.Faut il que l’assiette au beurre soit bien garnie pour qu’il s’y accrochent avec autant de pugnacité!

Si donc je vous parlais d’écoute, c’est qu’il s’agissait d‘écoute dite électromagnétique depuis l’espace, c’est à dire de satellites espions comme les Etats Unis, la Chine, ou la Russie en possèdent. Nous venons d’en commander trois à Airbus DS (défense et espace?) pour les mettre en constellation en orbite basse en complément d’autres satellites existants comme Hélios, Pléiades ou Syracuse. Il nous en coutera 450 millions d’euros sans compter les stations d’écoute au sol dont la réalisation a été confiée à Thalès.

C’est le dispositif Cérès qui doit être opérationnel à l’horizon 2020 et dont les satellites seront fabriqués à Toulouse. Pas mal pour un pays qui est endetté de 2100 milliards d’euros.

Nous comprenons bien dans le monde tel qu’il se dessine qu’il faut renforcer notre dispositif militaire et je suis assez d’accord avec la décision du Président d’augmenter, ou de ne pas diminuer plus, nos effectifs militaires. Reste qu’un tel virage de bord dans ce domaine devrait être présenté et voté à l’Assemblée Nationale.Et que cela justifierait de s’attaquer en même temps à compenser de telles dépenses et de telles augmentation d’effectifs par des diminutions correspondante dans le millefeuille adminsitratif qui nous gouverne à grand frais. mais de celà il n’est pas question. Il faudra que Bruxelles, ou ceux qui nous prêtent de l’argent pour boucler nos fins de mois, nous y obligent un jour qui n’est pas nécessairement très éloigné pour qu’enfin nous nous décidions à le faire.

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