Sécurité dans les transports: Contribution au débat public

Publié le : 18 septembre 20185 mins de lecture

Le débat a fait rage dans les médias depuis hier sur la problème de la sécurité dans les transports avec des avis divers que je me permettrais de commenter comme suit:

a/ J’ai été très surpris de la batterie de commentaires des politiques, des pouvoirs publics et de Monsieur Pepy, la PDG de la SNCF pour nous convaincre qui’il était illusoire de penser que nous( ils)  pourrions (aient) améliorer la sécurité dans les trains pour toute sorte de bonnes raisons: « Il y a 15 000 trains par jours », « ce serait inacceptable pour les voyageurs de devoir arriver une heure avant le départ du train », « une gare ce n’est pas un aéroport », « ca couterait trop cher de mettre des controleurs de bagages  » etc etc au mépris parfois de reconnaitre des controles qui existent ailleurs (Espagne) !!

b/Nous sommes dans un contexte où il n’y a eu finalement aucun mort. Mais il aurait bien quand même bien pu y avoir 250!. Les personnes qui mettaient en avant cette impossibilité physique et Monsieur Pepy en premier, auraient ils osé avancer la même impossiblité s’il y avait eu 250 morts au lieu de Zero?

c/ La  proposition de mettre en place un numéro vert pour alerter est apparu à beaucoup de commentateurs comme « bidon » et comme plutôt un pretexte à montrer que l’on faisait quand même quelque chose. Dans l’attentat de Thalys qui nous concerne, heureusement que les américains n’ont pas cherché où se trouvait le numéro vert ! L’aurait il fait qu’ils seraient tombés sur quelqu’un ne parlant pas l’anglais et que de toutes façons, ils n’auraient rien pu empécher!

d/ La fameuse feuille de renseignement S à le mérite d’exister mais ne garantit aucun suivi des individus signalés.Il y en a envron 5000 en France et une surveillance régulière par les forces de polices mobilise 20 personnes. La solution serait plutôt de classifier ces 5000 personnes en trois classes de dangérosité, de ne suivre que les plus dangereux et de renforcer les équipes mais plutôt en analystes qu’en policiers.

e/ J’ai eu la surprise d’entendre un député UMP des francais de l’étranger, ex procureur d’affaire terroriste, nous expliquer doctement que c’était à nous, français, de changer d’état d’esprit et au lieu de s’en prendre aux gouvernements, de se prendre en main, de se comporter en observateur critique pour repérer toute personne suspecte et de ne pas hésiter à devenir courageux. En très gros, et scandaleusement à mon sens, l’état n’aurait envers nous, d’après ce député qui lui vit sous protection permanente, aucun devoir de protection !!

f/Un dernier paragraphe pour vous dire ce que je pense, personnellement, qu’il nous faudrait faire: Nous mettre à la place d’un djihadiste et définir les cibles qui nous intéresseraient. Ce sont toutes celles dont la destruction donnerait le maximum de publicité à son auteur ou l’equipe de son auteur, et à sa cause. Des centres commerciaux, des grands hotels au moment de grandes réunions internationales, le COP 21 par exemple ou le festival de Cannes, des usines comme les centrales nucléaires, des grands musées ou expositions, le défilé du 14 juillet etc. Des avions et des trains bien sur mais pas la micheline Le Havre Amiens, un grand train avec 250 victimes potentielles, un train fermé sans possibilité de voir les passagers s’en échapper. Un train si possible international de façon à pouvoir y monter ailleurs que dans le pays ou l’action est supposé se passer.

Nul besoin de tout contrôler comme on nous oppose à tort, seulement les évènements ou les transports les plus susceptibles d’être des cibles faciles.avec un retour immédiat maximal en matière d’audience médiatique

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