Thermonadologie quantique : l’émergence du moléculaire au monde classique

La physique contemporaine a conduit vers une conjecture universelle dans laquelle deux mondes inconciliables extrait d’un même cosmos, composés des mêmes éléments, mais étudiés avec deux méthodologies distinctes dans leurs modes opératoires et surtout leurs appareils théoriques avec les notions, variables, cadres de références et concepts. Ce sont les mondes dits classiques et quantiques. Si le monde classique est décrit par des notions (primitives) ayant un rapport avec le sens commun et l’expérience humaine, le monde quantique est intriguant et ne se « coule » pas dans le monde classique et ses notions à « dimension humaine ». D’ailleurs même le monde classique échappe au sens commun avec les descriptions relativistes incluant la gravité. Les physiciens ne parviennent pas à élaborer une description quantique de la gravité mais une option est envisageable, celle de la cosmonadologie quantique que j’ai élaborée avec comme principe fondamental le concept de substance monadologique qui exprime autant qu’elle reçoit des informations pour les mémoriser et le cas échéant, se combiner pour engendrer ou plutôt faire émerger un monde classique. La gravité et l’étendue sont des conséquence de l’émergence substantielle liée à la « substance monadologique » avec ses « ex-tensions » (hardons, leptons, photons et neutrinos) et pour aller dans l’autre sens ses « in-tensions ».

La substance monadologique a engendré des états stables qu’on appelle matière qu’on trouve sous plusieurs variétés présentant une individualité. Ce sont les atomes. Compte tenu de l’échelle où nous plaçons, les atomes, même s’ils constituent notre monde matériel classique, doivent être décrits avec des notions et certainement aussi des propriétés importées de la physique quantique. On doit en dire autant des molécules. Et d’ailleurs, une science spécialisée décrit avec des formalismes quantiques la structure des atomes et la formation des liaisons interatomiques permettant de former les molécules. C’est la chimie quantique. Le monde des molécules est loin d’être étranger au monde quantique mais lorsque ces molécules sont en très nombreuses, avec un ordre de grandeur mesuré par Avogadro, alors les molécules possèdent un statut classique.

Quelques exemples. On connaît la molécule composée d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène. C’est la molécule d’eau. Mais lorsque nous faisons l’expérience ordinaire (classique) de cette molécule, celle-ci se présente sous plusieurs formes d’où trois conjectures associées à des paramètres mécaniques et thermiques, pression et température.

[H2O] = [vapeur d’eau][H2O] = [eau liquide][H2O] = [glace]

Comment un très grand nombre de molécules d’eau produisent-elle cet agglomérat qu’on appelle l’eau, qui existe sous trois états et qu’on peut manipuler, surtout l’eau que l’on boit après l’avoir versée dans un récipient ou que l’on trouve dans la Nature en divers lieux, glaciers, vapeur d’eau dans l’atmosphère, pluie, cours d’eau, lacs et océans ? La réponse semble triviale pour la science moderne mais elle ne l’est pas pour une science qui interroge le réel. Pourquoi trois états de la matière dans les conditions ordinaires ? Et comment les molécules font pour qu’émergent ces propriétés liées aux états, la solidité des solides, la fluidité des liquides et la volatilité des gaz ? La physique moderne atomiste répond que ces états sont causés par la sommation des interactions élémentaires propres à chaque composant avec ses propriétés. Qu’il s’agisse d’un atome ou d’une molécule.

La conjecture que je propose oppose alors deux hypothèses. Celle classique et atomiste d’un monde classique résultant de la combinaison de composants dont on connaît et peut connaître les propriétés, lois et caractères. Celle post-moderne et holistique d’un monde classique qui repose non seulement sur les caractères des composants mais aussi sur une émergence dont les caractères et origine ne peuvent être extraites par l’étude des composants. Autrement dit il y a dans l’univers une instance qui produit un monde classique à partir des substances élémentaires. Et ce, non seulement au niveau quantique et particulaires mais aussi au niveau des molécules. L’erreur de la science moderne est d’avoir conçu les molécules avec une description classique, atomiste, autrement dit comme des objets, des pièces d’un jeu de construction naturel. Dans la représentation classique, les pièces s’assemblent. Dans la représentation post-moderne, les pièces échangent des signaux, s’informent mutuellement et s’associent en un monde classique grâce à ces signaux échangés, mémorisés et « sémantisés ».

La thermonadologie quantique emprunte le sillon de la cosmonadologie quantique et conçoit les composants de la matière et de la vie comme des substances monadologiques douées d’appétition et de capacités réceptives autant qu’expressive permettant d’échanger des signaux avec la possibilité de d’ordonner pour former des structures émergentes réglées par des structures immergentes. Je ne suis pas satisfait de ce vocable qu’est la thermonadologie quantique mais il faut marquer l’espace sémantique à notre époque. L’essentiel est de savoir ce qu’on cherche. A savoir une nouvelle science de la complexité et des émergences. C’est cela qui importe. La complexité est basée sur les informations exprimées, reçues, mémorisées, sémantisées. Et ce dès le niveau le plus élémentaire, atomes, molécules, macromolécules.

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