Virus Ebola: Des avancées rapides pour lutter contre l’épidémie en Afrique!

Vous connaissez le virus Ebola qui vient de tuer plus de 11 000 morts en Afrique ( Guinée Conakry, Libéria, Sierra Leone) sans que nous n’ayons rien pu faire car nous n’avons aucun traitement qui permette d’en venir à bout.

C’est un virus qui est pourtant apparu en 1976 pour la première fois au Congo, qui provoque une fièvre hémorragique et qui tue dans 90 pct des cas.Il s’est propagé ensuite au Soudan, au Gabon et en Ouganda mais sans doute avec des foyers limités car on ne nous en a plus parlé à l’époque. C’est de démarrage d’une épidémie critique et de grande ampleur (28000 cas recensés) en décembre 2013 dans les trois pays cité ci dessus dans le golfe de Guinée qui a attiré l’attention à nouveau des autorités sanitaires internationales sur ce virus orphelin de tout traitement.

Il était pourtant connu depuis 20 ans sans que qui que ce soit ne bouge. C’est en 2014 que l’OMS a convoqué une réunion d’urgence sur ce sujet. Ne pouvait elle le faire 20 ans plus tôt et cette instance ne disposait elle d’aucun budget pour impulser une recherche sur ce sujet bien avant? Je ne sais. En tous cas, il me semble que ce serait bien son rôle dans le cas de maladie comme celle çi orpheline et actives dans des pays avec très peu de ressources.

Je sais, l’idée de base est que c’est à l’industrie pharmaceutique de « faire le boulot ». Ce faisant, on accepte que l’introduction d’une notion de rendement sur l’investissement puisse empêcher ou retarder la recherche d’un traitement contre telle ou telle maladie peu répandue, non?. J’avais eu l’occasion dans ces colonnes de m’étonner que les Etats, qui ont quand même la responsabilité de protéger leurs ressortissants, se soient dessaisis de cette partie importante de la santé que sont les médicaments au profit de l’industrie. C’est curieux mais c’est ainsi.

Je voyais l’autre jour une émission de télévision dans laquelle deux chercheurs de haut niveau visitaient quelques iles de la Méditerranée, Lerins, St Fortunat et Monaco, pour s’assurer que la biodiversité y était toujours présente voire enregistrer un pied de telle ou telle plante d’une espèce en voie de disparition pour en suivre l’évolution. Des capacités intellectuelles de cette qualité ne devrait elle pas utilisées à d’autre taches, que l’on peut estimer plus importante pour notre espèce? Je n’ai pas la réponse mais la question mérite d’être posée…

Revenons à notre sujet en titre. A la suite de la réunion d’urgence de 2014, il a été décidé de mettre au point un vaccin contre ce virus. C’est l’Agence de Santé Publique du Canada qui l’a fait et qui a confié ( contre redevance j’espère) la licence au laboratoire américain Merck qui a été chargé de le fabriquer et de le distribuer.Le juste partage des rôles entre public et privé à mon sens.

Dans les circonstances particulières de l’épidémie, le dit vaccin a pu être « essayé »  sur 4000 personnes ayant été en contact avec des personnes infectées puis sur 3500 autres. Aucune infection dans les dix jours ayant suivi l’inoculation n’a été notée dans la première population et 16 cas seulement dans la seconde ce qui va permettre avec l’accord de l’OMS d’étendre l’essai à la population des adolescents de 13 à 17 ans puis plus tard à celle des 6/12 ans.

C’est dire qu’il y a de l’espoir, d’autant plus que d’autres vaccins sont à l’étude chez l’anglais GSK et chez un autre intervenant de cette industrie Janssen Pharmaceuticals. Un grand espoir se lève donc de pouvoir maîtriser ce terrible virus.

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