2015, oublier 2014 et faire autrement

Publié le : 23 août 20187 mins de lecture

Un titre d’article qui en dit long, je pense, sur mon état d’esprit face à cette année écoulée. Pour pas mal de raison, j’espère pouvoir l’oublier rapidement. Fort heureusement les difficultés se sont limitées à mon activité professionnelle principalement.

Côté personnel, je n’ai qu’à regretter :

  • la dame qui a décidé de ne pas s’arrêter au STOP en juillet et a envoyé ma voiture à la casse ;
  • mon gros gadin de fin août en course à pied qui m’a valu quelques dizaines de secondes de pertes de conscience, un voyage en camion de pompier et une tronche de boxeur pendant quinze jours.

Pour le reste, tout va bien de ce côté et c’est déjà bien là l’essentiel !

Côté boulot, j’ai l’impression d’être un peu poissard cependant. Tout semble difficile, rien ne veut prendre comme prévu, les prospects sont longs et durs à la décision… Autant l’année 2013 aura était bonne, autant 2014 fini quelque peu en eau de boudin. Je sais, ça ne se fait pas de dire cela, un patron est un winner ! Pour autant, je ne désespère pas, quelques bonnes opportunités à concrétiser pour janvier et des idées à mener au bout. De la matière pour rebondir.

Rebondir, le maître mot… Changer ce qui ne marche pas, changer les façons de faire. En cette rentrée d’ailleurs je vais tester quelques changements radicaux.

La diète informationnelle

Trop c’est trop. Pour quel gain, quel apport ? Le rapport temps passé à trier cette masse d’informations souvent redondantes pour les quelques bribes de savoir qu’elle contient est devenu négatif. J’ai donc fait un grand ménage par le vide dans mes flux RSS qui sont passés de 300 environ à moins de 50.

Exit la lecture quotidienne, voir pluriquotidienne de ce qui apparaît. Désormais, je ne relève plus qu’une fois par semaine mes flux le vendredi soir. Autrement dit, je vais vivre en « apnée » informationnelle pendant cinq jours.

L’objectif ? Récupérer probablement 5 à 6 heures de temps pour faire autre chose. Il faut se rendre à la réalité, si j’ai besoin de connaissances, j’ai un réseau de relations et une capacité à débusquer l’information suffisamment importante pour obtenir rapidement ce dont j’ai besoin. C’est une de mes forces, autant l’utiliser.

Côté présence sur les réseaux sociaux, chose à laquelle je passe aussi pas mal de temps, là diète aura là aussi probablement ses conséquences. Qu’importe…

Brider les courriels

Plus difficile et avec un caractère presque angoissant, ne plus lire mes mails professionnels que trois fois par jour voir moins. C’est d’ailleurs en place et j’en informe mes interlocuteurs dans ma signature :

IMPORTANT : Je ne vérifie mes courriels que trois fois par jour, à 12 h, 16 h et 21 h.
En cas d’urgence, vous pouvez me téléphoner au +33 (0) x xx xx xx xx.
Merci de votre compréhension : cette mesure répond à un souci d’efficacité et de productivité.
Elle m’aide à accomplir davantage pour mieux vous servir.

Quant à mes courriels personnels, c’est encore pire. Une seule relevée par jour à 19 heures. Qu’on se le dise :-) !

Drôles d’idées…

Je les avais déjà en tête. Mais la mise en application fait suite à un premier survole du livre de Timothy Ferriss : la semaine de 4 heures que l’on m’a offert pour Noël. Un cadeau « pour rire » comme on dit :-) . Je n’ai pas fini de parcourir le livre… Mais certains des principes proposés sont finalement  du bon sens. Faire le tri dans ce qui n’est pas essentiel, donner la priorité à ces 20 % de causes qui vous produisent 80 % des résultats, etc. Plus facile à dire qu’à faire probablement.

L’approche me semble cependant un peu trop nombriliste. C’est peut-être une impression, mais je ne vois pas vraiment beaucoup de place pour le partage, la solidarité, le don du temps aux autres… À moins que ces méthodes pour gagner du temps et gagner sa vie sans trop en faire soit une façon de dégager ce temps-là.

Ce temps là aussi, je suis frustré d’en manquer. Il y a si peu de personnes pour faire et tant de choses qui devraient l’être. Et pourtant, ils n’ont jamais été aussi nombreux à n’avoir rien à faire… Où sont-ils, que font-ils ? Faut-il voir dans la multiplicité des réseaux sociaux et leur intense activité la plus grande perte d’énergie et de temps de notre siècle au détriment justement de choses plus importantes ?

En tout cas de mon côté, le temps qui leur sera dévolu va se réduire c’est une chose certaine. A l’exception de ce qui est nécessaire à mon activité professionnelle probablement et à un peu de procrastination pour me vider le cerveau de temps en temps.

Les vieilles habitudes

Pendant que je rédige cet article, je me surprends à basculer vers Thunderbird pour voir s’il y a de nouveaux mails. Bien évidemment non… C’est dire si le mal est profondément enraciné

Il me reste quelques jours avant la reprise pour finir cette chasse à l’inutile, à l’automatisation de tout ce qui peut me faire économiser du temps pour l’utiliser mieux durant cette année 2015. Peut-être aurais-je plus de temps du coup pour ce blog ou peut-être me faut-il aussi l’éliminer. Il y a cependant peu de chance. Écrire sur ce blog fait partie des petites choses qui me donnent du plaisir.

C’est un peu comme boire un café sur une terrasse un matin en ville au soleil et regarder passer le monde. En fait vivre l’instant présent, ne pas prévoir trop loin, car rien ne se passera comme vous l’avez prévu. C’est bien l’enseignement que je tire de bientôt trois années de vie « à mon compte ». Pour l’instant je ne regrette rien. Fin de la minute philosophie de comptoir.

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